La bataille de la Marne est une lutte qui opposait les Allemands et les Français aidés par les Britanniques. Elle s’est passée pendant la Première Guerre mondiale et a duré 7 jours ( du 5 septembre au 12 septembre 1914). Cette célèbre bataille se déroulait de part et d’autre de la Marne, entre Paris et Verdun.
Le plan XVII contre le plan Schlieffen
Visiter le musée de la guerre pour apprécier les armes utilisées, le déroulement de l’histoire et découvrir notamment la célèbre bataille de la Marne peut se faire en famille. Si vous n’avez pas le temps d’y faire une petite visite, voyez avec nous la bataille de la Marne. Celle-ci était sous la supervision du général français Joffre avec le soutien du général britannique French d’une part et d’autre part du général allemand Von Moltke. Le plan Schlieffen ou plan Schlieffen-Moltke était la stratégie adoptée par la troupe allemande et revue par Moltke. Ce plan consistait à encercler la France en la prenant d’assaut d’abord en concentrant une grande partie de l’armée allemande à l’Ouest tout le long du Reich et ainsi affaiblir dans la même foulée la protection de la Russie. Puis, le plan prévoyait d’attaquer par la Belgique pour contourner l’armée française par le Nord et envoyer l’aile droite allemande au Sud pour prendre Paris et ainsi encercler la troupe française. Le plan XVII a été la stratégie adoptée par les Français et appliquée par le général Joffre sous la supervision de général Galliéni. Ce plan se résume en trois étapes, dont la mobilisation, la concentration et la couverture. La mobilisation se faisait par le recrutement en masse de réservistes. Après, la concentration acheminait les troupes par la voie ferroviaire et enfin la couverture s’effectuait par la protection de ces derniers par les unités frontalières. De leur côté, en continuant leur invasion, les Allemands n’étaient plus qu’à une quarantaine de kilomètres de Pontoise et Paris. Le gouvernement français se replia alors à Bordeaux et laissa le commandement à Galliéni. Le général Joffre a alors choisi de faire reculer son armée et de se concentrer sur une contre-attaque afin de préserver la capitale. Il créa avec le général Maunoury une VIe armée composée des soldats battus en retraite et dont la mission était de protéger la ville. Il alla attaquer avec la Ve armée conduite par le général Esperey et la IXe armée menée par le général Foch.
Victoire des Alliés contre toute attente
De leur côté, les Allemands dirigés par le général Von Moltke se divisent en deux armées, la première est dirigée par le général Von Kluck et la deuxième par le général Von Bullow. Les éléments de Kluck, dont la mission initiale était d’encercler Paris par l’Ouest, changent de trajectoire en la contournant vers l’Est. La deuxième armée conduite par Bullow était encore loin de la première qui a gagné un jour d’avance. La troupe de Kluck se retrouvait seule arrivée à Coulommiers face aux Français ayant eu vent de leur changement de plan. Une opération d’espionnage aérienne sur les mouvements allemands a permis aux armées françaises de se déplacer avec stratégie et de contre-attaquer efficacement. Ils ont livré une bataille décisive contre la première armée de Kluck. L’armée allemande de Kluck s’arrêta alors que l’armée de Bullow continuait son avancée, une grande brèche de 30 km va les séparer. Les affronts s’intensifiaient tout le long des affluents de la Marne, entre Meaux et Verdun. Un renfort de 4 000 fantassins fut envoyé de Paris pour l’armée de Maunoury. Von Kluck, pour riposter, demanda du renfort à Von Bullow, mais avec les bataillons déployés dans les fronts, les Allemands manquaient de troupes de réserve. Les Britanniques se joignirent aux Français en s’engouffrant dans la brèche qui séparait les deux armées allemandes et les divisèrent. Von Bullow recula alors. Le général Moltke, après constat, ordonna le repli de l’armée allemande appelée « aile marchante ». Les Allemands se sont retirés et se sont enterrés dans les tranchées au nord de Craonne. La bataille se termina alors le 11 septembre 1914 avec la victoire des Alliés. Le 14 septembre, avant son limogeage, le général Molkte déclare avoir perdu la guerre après leur défaite contre les Franco-Belges-Britanniques et la Russie.